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RESUME
Léon rentre chez lui pour s'occuper de sa femme, Simone, transformée en légume après un grave accident de voiture. Une seule chose compte pour lui : sa passion pour Boris Lassef, grand metteur en scène et acteur de théâtre. Boris met en scène une nouvelle pièce. Léon assiste aux répétitions et monte Boris contre les acteurs. La femme de Boris, fille de son maître Dimitri, méprise Léon et s'inquiète de la place qu'il tient auprès de son mari. En effet, Léon pourvoit également Boris en conquêtes féminines, c'est ainsi qu'il lui arrange une aventure avec une vendeuse de villa à Versailles, villa que Boris veut acheter pour sa femme. Il chasse Nadia d'un dîner offert par ses protecteurs. Elle se réfugie dans un hôtel où Léon essaie de la séduire, sans succès. Pendant ce temps, Boris "s'occupe" de la jeune actrice de la pièce. La belle-soeur de Léon, Nadège va venir s'occuper de Simone. Il essaie de prendre d'assaut sa belle-mère Hermance, sans transformer l'essai. Nadia se suicide en laissant une lettre accusant Léon, qui subtilise la lettre. Mais la jeune et vierge Nadège a une passion : Boris, et un but : l'épouser. Elle s'en fait remarquer. Elle supprime physiquement l'obstacle que constitue Mira, la vieille gouvernante russe de Boris et finit par épouser Boris. Elle fait chasser Léon en révélant à Boris de soi-disant détournements de fonds commis par Léon. Il rentre chez lui et se suicide avec sa femme.
Copyright, 1995 CMC/Les Fiches du Cinéma

FICHE TECHNIQUE
Réalisateur : Jean-Pierre Mocky
Auteur de l'oeuvre originale Frédéric Dard d'après le roman "Le Mari de Léon"
Adaptateur : Frédéric Dard,Jean-Pierre Mocky
Dialogues : Frédéric Dard
Sociétés de production : Canal +,Koala Films,Lonely
Distributeur d'origine : Koala Films
Directeur de la photographie : Edmond Richard
Compositeur de la musique : Vladimir Cosma
Décorateur : Clorinde Méry
Animateur : Jean-Pierre Mocky
Genre : Comédie dramatique
Durée : 1H34
Sortie France : 26/05/1993

DISTRIBUTION
Jean-Pierre Mocky (Boris Lossef)
Serge Riaboukine (Léon)
Laura Grandt (Nadia)
Brigitte Hansen (Nadège)
Pascale Roberts (Hermance)
Mathieu Barbier (Pascal)
Christophe Bier (Ducray)
François Brossard (Alfred Lecoq)
Nadia Vasil (Albertine Lecoq)
Christian Chauvaud
Jean Cherlian
Dora Doll (Mira)
Violeta Ferrer (Maria)
Hélène de Fougerolles (Geneviève)
Pierre Kameneff (Dimitri Fedor)
Roger Knobelspiess (Anatole)
Violaine Kuss (Solange Ducray)
Georges Lucas
Christina Mendes (Guillaume)
Jacques Petitjean (Zakouskine)
Isabelle Slo (Simone)
François Toumarkine

AUTOUR DU FILM

- Pour la seconde fois après Y A-T-IL UN FRANÇAIS DANS LA SALLE ?, Jean-Pierre Mocky collaborait avec Frédéric Dard à l’adaptation de l’un de ses romans. Inspiré de l’association entre l’écrivain et le metteur en scène de théâtre Robert Hossein, le livre fut l’un des plus gros succès de librairie de Frédéric Dard. Malgré cette renommée, le réalisateur dut surmonter de nombreuses difficultés pour monter la production du film, notamment en raison du refus de plusieurs acteurs français (Trintignant, Depardieu et Delon) d’interpréter les deux rôles masculins principaux, ce qui contraignit le réalisateur à revenir devant les caméras.

- Léon est interprété par Serge Riaboukine qui signait là son premier grand rôle au cinéma, à l'instar d'Hélène De Fougerolles qui incarne la jeune maîtresse de Lassef.

- Pour la première fois de sa carrière, Mocky accepta de présenter le film au Festival de Cannes 1993, dans la section "Cinémas en France".

- "Injustement délaissé par le public, Le mari de Léon est devenu, au fil des ans, un film rare qui n'a jamais été diffusé à la télévision. Plus qu'une comédie culottée et cruelle sur l'amitié amoureuse, Le mari de Léon est surtout une radiographie cynique du monde du spectacle, des starlettes prêtes à tout pour la gloire, des artistes mégalomanes, des coups tordus et des promotions canapé."
Comme au cinéma.

- Box-office
Paris : 6 580 entrées.

CRITIQUES

Mon avis
Le mari de Léon, deuxième association Frédéric Dard / Mocky, reste un bon film, même s'il n'égale pas la réussite de Y a-til un français dans la salle. Mocky n'a pas trahi Dard, bien au contraire, et on retrouve au travers de dialogues très crus et de deux, trois scènes assez osées, le plaisir que l'on peut ressentir à la lecture du roman de Dard. La patte de Mocky, même si elle est présente, s'est effacée pour laisser libre cours au style inimitable de Dard. Le sujet est original, traitant d'une amitié platonique entre deux hommes, un metteur en scène de théâtre renomné pour sa mégalomanie, au tempérament slave, directement inspiré de Robert Hossein et son secrétaire, homme à tout faire, cèdant à tous ses caprices, se chargeant notamment de trouver des femmes pour son maître. Cette amitié / amour est fascinante, on n'y parle jamais d'homosexualité mais d'attirance, au delà de cette histoire c'est le thème de la réussite et de l'échec, inhérent à toute profession mais encore plus dans le domaine du théâtre, qui est traité ici avec ceux qui essaient de grapiller quelques éclats dans l'ombre de stars adulés par tous et qui connaissent le succès. Ils se dévouent corps et âmes et quand ils sont rejettés, c'est terrible pour eux.
L'inteprétation de Mocky est excellente, elle rappelle la composition qu'il fera dans Vidange, jouant un peu à la manière des grands acteurs francçais des années 30, un peu à la Jules Berry. Serge Riaboukine, dans un de ses premiers grands rôles, est lui aussi très bon. Pascale Roberts a un second rôle casse-gueule, qui rappele celui de Jacqueline Maillan dans Y a-til un français dans la salle et prouve son talent, qu'elle démontrera dans les films de Robert Guédiguian. Chez Mocky, les acteurs que l'on voit dans des rôles stéréoptypés d'ordinaire sont toujours à contre-emploi et font des choses insensées; Pour cela aussi vive Mocky.


Autres critiques
"Il y a quelques années déjà que Mocky a rejoint Emile Couzinet (La Famille Cucuroux, Mon curé champion du régiment) quant à l'ambition artistitique et le mépris d'un public. Le roman de Frédéric Dard apportait pourtant un semblant de cohérence psychologique. Léon, bras droit de Boris, metteur en scène de théâtre, l'admire au point de le fournir en conquêtes féminines, au grand dam de l'épouse de ce dernier...Mocky confond impertinence et vulgarité au-dessous de la ceinture et la mise en scène ne le concerne manifestement plus."
Olivier Serre - Télérama.

"Objet non identifié qui irritera sans doute les cinéphiles, tourné à la va-comme-j'te-pousse avec des comédiens souvent inaptes à donner la réplique à Mocky, Le mari de Léon reproduit pourtant fièlement l'univers impitoyable et pathétique de San Antonio. C'est même la première fois que Frédéric Dard, qui signe ici des dialogues au cordeau, peut se regarder sur le grand écran comme dans un miroir."
Jérôme Garcin.

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Archive INA reportage sur le tournage diffusé sur FRANCE 3 le 21/09/92) © INA